


LA MAISON DES SABLES
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…LES JEUX LONTAN Et leur HISTOIRE...
L'Histoire des jeux est souvent subjective. Chaque historien développe, selon ses sources, des thèses qui peuvent être controversées. Nous essayons ici, de vous transmettre des informations qui nous ont semblé les meilleures. N'hésitez pas à nous contacter si ce sujet vous intéresse.

MANCALA

CARROM
L'Awalé appartient à la famille des jeux de semailles, le terme générique désignant ces différents plateaux de jeux est Mancala.
Bien des thèses s'opposent quant à l'origine des jeux de Mancala ; pour certains, il est plusieurs fois millénaire et africain; pour d'autres, plus récent et originaire de Mésopotamie ...L'absence de vestiges incontestables antérieurs au IV° siècle et une tradition orale nous laissent dans l'incertitude. Le terme Mancala viendrait du verbe arabe Naqala : mouvoir.
Il est très difficile de s'y retrouver dans la foison d'appellations qui désignent ces jeux. Il convient de ne pas confondre le nom de l'objet avec celui du jeu; de plus un même jeu portera un nom différent suivant l'endroit où il est pratiqué. Gabata est par exemple le nom donné aux mancalas en Afrique de l'est, il désigne donc des jeux différents; alors que awalé, awélé, wari, wali désignent le même jeu (ou presque...) dans l'ouest du continent. Souvent, le jeu porte le nom de la plante qui fournit les graines qui servent de pions au jeu.
L’Awalé appartient à la grande famille des jeux de parcours africain (le Mancala ; « déplacer » en arabe). Ces jeux de semailles remontent à très longtemps et semblent apparentés aux jeux d’origine égyptienne, le Senet notamment, ancêtre du backgammon. Ils se retrouvent sur toute l’Afrique, mais à partir du XVIIe siècle se sont propagés aussi au Moyen-Orient, en Indonésie et en Amérique Latine, suivant en cela les routes de l’esclavage.
L'histoire du carrom (billard indien) et son origine sont mal connues. D'aucuns disent qu'il fut inventé en Inde par les Maharajas alors que d'autres pensent qu'il y fut importé par les Britanniques lors de la colonisation.
Depuis le siècle dernier, le carrom est devenu l'un des passe-temps favori des Indiens. On y joue dès le plus jeune âge et le jeu devient plus tard activité sociale brisant bien souvent la routine du quotidien.
Les premiers tournois se seraient déroulés en 1935 au Sri Lanka.
La première fédération naît en 1958 en Inde1.
Il faudra attendre les années 1960 pour voir arriver les premiers carroms en Europe et, c'est seulement dans les années 1970 que le jeu va véritablement se développer avec des importations significatives et les premiers tournois à échelle européenne. La Suisse, l'Allemagne et les Pays-Bas apparaissent comme étant les pionniers de cet engouement.

FANORONA
Apparemment de la fin du XVI° siècle, le Fanorona a tenu un rôle important dans les rituels malgaches. Ce jeu, autrement appelé " dames malgaches " dispose d’un mode de prise pour le moins original, il faut choquer ou aspirer les pions, un classique.
Le Fanorona (qui doit se prononcer fanourne) était pratiqué à l'origine sur les Hauts-Plateaux de l'ile, il s'est depuis répandu dans la plupart des régions côtières.
Un joueur de Fanorona est un Mpifanorona , jouer au fanorona se dit mifnorona.
De nombreuses histoires (ou légendes...) relatent l'importance du Fanorona dans les rites et la politique malgache.

TOUPIE
La toupie la plus naturelle se présente sous forme d’un simple gland. Pendant des recherches archéologiques, on a trouvé des toupies en argile dans la ville de Ur (maintenant Maquayyar située à 300 km au sud-est de Bagdad, Iraq). Celles-ci datent d’environs 3500 avant Chr. A Troye (Turkie) des toupies en terre cuite ont été trouvées qui datent de 3000 avant Chr. Les tombes égyptiennes nous offrent des peintures murales de jeunes, jouants avec des toupies. En Chine on a trouvé des toupies à fouet datants de 1250 avant Chr. La toupie gabille (sous forme d’une poire) semble avoir son origine dans les cultures primitives du Japon en du Maleisie.
Le Jeu du Roi ou Toupie des Indes aussi appelé Dame Blanche ou toupie hollandaise ou quilles des indes.
Le jeu de Roi était pratiqué par les marins de la compagnie hollandaise des Indes orientales.
Ils ramenèrent le jeu en Hollande au 17ème siècle.
Ces marins introduire le jeu à la réunion.

TROU MADAME
Au dix-septième siècle, Louis XIV s'adonnait au Jeu des Portiques ou Trou-Madame. Mêlant adresse et hasard, cette distraction, dont Rabelais avait rendu son Gargantua très friand, pouvait se pratiquer sur une table ou dans un jardin.
Le nom de ce jeu viendrait de ce que Madame, la reine d'Angleterre possédait un tel jeu ... en or ! Les courtisans parlaient alors du « jeu de Madame ».
En Belgique, ce jeu était réservé aux femmes de joueurs de boules, il fait aussi partie des nombreux jeux de palets bretons.
Nombre de joueurs illimité. Chaque joueur fait rouler les gros palets en bois dans la direction des portes et essaie d’en faire rentrer un maximum.

DAMES CHINOISES

GO
Bien qu'il s'appelle "Dames Chinoises", ce n'est pas un jeu chinois. En réalité, ce jeu a été crée en Allemagne, en 1892, sous le nom de "Stern-Halma" : "Halma" est un le nom d'un jeu grec qui se rapproche des jeux de dames, et "Stern" est le mot allemand pour dire "étoile", se rapportant à la forme du plateau.
En fait, ce jeu prit le nom de Dames Chinoise car il a été d'abord introduit en Asie, par les américains, et ensuite on en importa de l'Asie vers l'Europe. C'est pour cela que l'on croit que ce jeu de dames provient d'Asie, et plus particulièrement de Chine.
Rien n’est plus obscur que les origines du jeu de go. Certains historiens remontent jusqu’au Tibet pour retrouver ses racines. Les chinois l’attribuent aux empereurs mythiques Yao et Shun, lesquels auraient inventé le go il y a plus de 4000 ans, pour éduquer leurs fils respectifs moins avisés et sages qu’eux. Une autre légende rapporte que le go aurait été imaginé au XVIIe avant Jésus-Christ par un vassal soucieux de distraire son suzerain. Ce qui est sûr, c’est qu’il est le plus ancien jeu de stratégie du monde. On estime son éclosion réelle en Chine aux alentours de mille à deux mille ans avant Jésus-Christ ; le jeu de go est alors très empreint des philosophies et astrologies chinoises. Les premiers ouvrages connus concernant ce jeu (nommé wéiqí, ?? en chinois) ont été écrits sous la dynastie Tang, de 618 à 906.
Le go fut officiellement introduit au Japon via Kyôto en 735 à l’époque Nara, suite à une mission en Chine de l’ambassadeur Kibi No Makibi (il semble cependant que le go ait été connu plus tôt au Japon par le biais de la Corée).
Le jeu de go prospéra ensuite au Japon jusqu'au XVIe siècle, mais, au début limité à la cour, le niveau resta faible. Par la suite, des écoles privées s'ouvrirent et, jusqu'en 1600, le go fut une discipline obligatoire de l'académie militaire japonaise.
En 1603, le shôgun Tokugawa Ieyasu fonda une académie pour la promotion du jeu de go (la Go-in) : le go s'organisa, se professionnalisa. L'académie attribua des " degrés " aux joueurs professionnels, en utilisant le système des dans du judo
Au XXe siècle, le go a connu un essor spectaculaire au Japon, et une ouverture vers d’autres pays du monde.
En occident, le go fut évoqué pour la première fois par Marco Polo à son retour de Chine. Cependant, le jeu ne sortit pas de son anonymat avant que les Jésuites au XVIe siècle, ne le mentionnent à leur tour. Le premier traité de go occidental fut rédigé en 1881 par l’ethnologue et joueur d’échecs Otto Korschelt, qui découvrit le jeu lors d’un voyage au Japon et ramena les règles en Europe… Néanmoins celles-ci restèrent encore bien méconnues. Ce n’est qu’en 1920, à New-York, que naquit le premier club de go hors d’Asie, suivi par la fondation en 1934 de l’American Go Association. Puis, ce fut au tour de l’Europe de s’intéresser petit à petit à ce jeu ; ce qui conduisit à la création du championnat d’Europe en 1957. Enfin, le championnat du monde des amateurs se déroula pour la première fois en 1978, marquant ainsi l’ouverture du jeu de go en dehors de ses frontières.

DOMINOS
Les Dominos, Un jeu vieux comme le monde ?
Certains historiens affirment que les dominos existaient en Egypte, au temps de Toutankhamon. En effet, on aurait retrouvé des dominos dans son sarcophage.
D’autres prétendent qu’ils viendraient de Chine et que ses créateurs se seraient inspirés du Mah-jong. Il y aurait trois personnes susceptibles de les avoir inventés : un héro populaire du nom de Hung Ming, Sàm Kwok chi ou bien Kéung T’ai Kung. Elles auraient trouvé ce stratagème pour maintenir leurs soldats éveillés durant les longues nuits d’attentes des campagnes contre leurs ennemis.
Une autre hypothèse dit que ce jeu aurait été inventé vers 1120 après J-C. Il aurait été présenté devant l’Empereur Hwui Tsung qui aurait placé les dominos avec son trésor. Ce serait sous le règne de son fils Kao Tsung que les dominos se seraient propagés à travers toute la population.
On raconte aussi que les dominos seraient une modification chinoise du jeu de dés indien. Ils auraient transformé ces dés en pièces plates réversibles.
D’autres encore pensent que les dominos trouveraient leur origine avec les marins qui auraient inventé ce jeu pour chasser l’ennui.
Néanmoins, tous les historiens sont d’accord sur le fait que les dominos sont apparus en Europe au XVIIIème siècle. Il y en a d’abord eu en Italie avant de toucher la France à partir du XIXème siècle
Ce jeu est très développé dans les îles françaises d'outre mer comme sur l'île de La Réunion qui représente un jeu familial

LE SOLITAIRE
L'origine exacte du solitaire est imprécise : une légende veut qu'il ait été inventé par un prisonnier de la Bastille inspiré par un tablier du jeu du renard et des poules (Fox and Geese (en)) alors qu'un texte d'Ovide le décrirait en détail. Il aurait aussi été inventé au XVIe siècle par un Français explorant l'Amérique en observant un jeu amérindien.
Une gravure de 1697 représente la Princesse de Soubise jouant au solitaire. Le premier texte français décrivant le solitaire fut publié dans le Mercure galant d'août 1697. G. W. von Leibniz lui consacra une analyse publiée en 1710.
Il fut l'objet d'un certain engouement au XVIIIe siècle.